Témoignage de Pauline Perra - Rameaux 2014
J’ai participé à Rameaux 2014, une initiative lancée par notre évêque, Monseigneur Jacques Benoit-Gonnin. Ce grand rassemblement des jeunes du diocèse se veut être une « petite sœur » des JMJ organisées dans les 2 /3 ans par le pape. C’est la seconde édition de ce temps fort dans notre diocèse. Nous nous sommes retrouvés dans une joie immense, pour réfléchir sur le thème : « qu’as-tu fait de ton frère ».

C’est un temps fort ouvert à partir des jeunes de quatrième jusqu’aux jeunes professionnels. Nous étions environ 1000, à nous rendre témoignage les uns les autres, à faire une marche à travers champs et forêt, en portant un bout de la grande croix que nous avons reconstituée une fois arrivés au lieu de rencontre final. Nous avons eu des temps de prières, des temps de silence, nous avons partagé des repas ensemble, nous avons loué avec le groupe Family One, chœur des apprentis d’Auteuil, et nous avons adoré pendant une bonne partie de la nuit dans la chapelle du collège-lycée Saint Dominique de Mortefontaine. Nous n’avons pas beaucoup dormi, mais quel weekend fort, quelle énergie nous avons emmagasinée, quelle assurance retrouvée dans notre foi de jeune depuis ce weekend ! Nous sommes repartis après la grande messe finale des rameaux à la cathédrale de Senlis. Notre évêque nous a suivis pendant tout notre petit pèlerinage, il a partagé chacun de ces moments avec nous, et ça, ça nous a aussi touchés : voir notre évêque prendre le temps de nous écouter, s’assoir dans l’herbe à côté de nous pour parler de notre vie de tous les jours, et de Jésus dans notre vie, ça nous renvoyait directement l’image du pape François !
Tous les jeunes prêtres du diocèse étaient présents : et même notre père Noël, qui a concélébré la messe de clôture avec notre évêque !! Sœur-Marie Valérie, religieuse de l’Assomption, qui avait un programme chargé, avait fait le déplacement juste pour nous voir, et passer quelques heures avec nous, imaginez un peu ! Et évidemment, Franck, notre diacre et aumônier, était là aussi, et il était ravi de partager des moments comme ceux-ci avec nous. Il a partagé autant de moments avec les jeunes de l’aumônerie qu’avec les étudiants et les jeunes pro, qu’il ne connaissait pas, peut-être pour trouver en eux ce « frère » que nous cherchions pendant tout ce weekend. Il y avait de nombreux accompagnateurs, dont quelques-uns que nous connaissons tous dans notre paroisse : Luc, Karine, Laurent…Toutes ces personnes, ce sont mes moteurs spirituels, et si le weekend était réussi, c’est aussi grâce à leur disponibilité, à leur humour, à leur engagement profond à nos côtés, à leur foi.

Grâce à des moments comme ceux-ci, nous nous rendons compte, un peu mieux, de ce qu’est l’amour de Dieu, de la grâce qu’il nous donne de former une aussi grande et belle famille, et ça, ça nous rend vraiment heureux. Ça nous donne très envie de renouveler l’expérience au plus vite, et nous avons déjà pris plusieurs rendez-vous avec nos chers amis catholiques : nous les avons invités à la Vigile Pascale pour entourer Sonia, notre catéchumène, nous les avons invités à sa confirmation en juin, nous avons prévu d’aller ensemble à l’ordination de Guillaume pour l’entourer à son tour… Alors, qu’ai-je fait de mon frère ??? Je ne peux pas vraiment répondre, comme je le disais le premier jour « Xavier, mon frère ? Il est parti en Italie, je l’ai laissé là-bas ». Toutes ces personnes que j’ai vues, les jeunes, les accompagnateurs, tous les bénévoles qui ont participé à ce projet en donnant de leur temps, sont eux aussi, mes frères, et j’ai essayé de voir le visage de Jésus en chacun d’eux pendant ce weekend.

Après un weekend pareil vécu ensemble pour Dieu, j’ai envie de prier pour les jeunes de l’Eglise, pour qu’elle témoigne toujours par sa joie de l’amour du Christ auprès de ceux qui l’ignore complètement, parce que c’est cette joie de Dieu qui nous fait vivre chaque seconde de notre existence ; j’ai un désir profond de renouveler mes engagements auprès des jeunes sur notre paroisse, pour leur apporter ce que je peux leur donner ; et j’ai envie de crier très très fort : MERCI MON DIEU !
